« Quand chacun y met son grain de sel »

Aujourd’hui j’avais envie de parler aux futures et aux nouveaux parents, mais aussi aux parents tout simplement et même à ceux qui ne sont pas prêt de l’être pour l’instant mais qui un jour ou l’autre le deviendront. Cet article est destiné à tous en vérité.

Voilà quelques temps déjà que je souhaite écrire sur un sujet bien précis. Je n’arrivais pas à trouver les mots ni le bon moment. Et puis à force je me suis dit « il faut que ça sorte ». L’arrivée de notre 2ème enfant me donne encore plus envie d’en parler. En plus de cela je suis beaucoup de mamans sur les réseaux sociaux et toujours le même constat. Celui de la critique, du jugement perpétuel et très peu de bienveillance. Alors j’ai décidé d’appeler cet article:

« Quand chacun y met son grain de sel »

Lorsque nous devenons parents nous vivons un véritable tsunami. Dans un premier temps il y a la grossesse, puis l’arrivée du bébé. Ensuite les choses s’enchainent très rapidement. Nous n’avons pas le temps de tout réaliser. Nous restons un instant suspendu dans ce tourbillon rempli d’émotions diverses et variées. Et c’est à cet instant précis que les choses commencent et que chacun y va de son conseil.

Et là le bal des « il faut que tu fasses comme ci », « il faut que tu fasses comme ça » commence. Ce n’est que le début d’une très grande histoire.

Le constat que j’ai pu faire c’est qu’il y aura toujours des personnes qui seront là pour critiquer chacun de nos faits et gestes. Il y aura toujours quelqu’un qui sera là pour toujours contredire. Il y’a aura toujours quelqu’un qui saura mieux que tout le monde. Et il y aura que le négatif qui en ressortira. Je ne sait pas à quoi cela sert. Qu’est ce que cela apporte aux gens de vouloir  toujours contredire et casser. 

Nous écrivons chacun notre propre histoire avec nos enfants. Nous avons chacun nos propres modes de fonctionnement. Nous avons tous des situations différentes, des métiers différents. Certains ou certaines feront le choix de rester à la maison pour s’occuper des enfants (ça aussi c’est très mal perçu, voici l’objet d’un autre débat et encore nous pouvons en parler ici) d’autres ne feront pas ce choix. Il existe tellement de situation différentes. Alors pourquoi passer son temps à critiquer ce qu’il se passe chez les autres.

Nous avons tous des convictions différentes, des manières de voir les choses ainsi que de les faire. Nous ne pouvons pas être constamment d’accord sur les mêmes choses. Nos opinions diffèrent. Il n’y a pas de bonnes ni de mauvaises manières de faire. 

Le constat que j’ai pu faire c’est que certains ont la critique facile mais ils se ne rendent pas compte des conséquences derrière et combien cela peut blesser. Nous faisons des enfants pour nous et non pour les autres. Les conseils peuvent être entendus à une condition que l’on ne passe pas son temps à imposer le conseil. Nous ne sommes pas obligés de le faire. De plus si l’on ne pose pas de question c’est peut être parce que l’on a trouvé l’équilibre qu’il nous fallait ou que l’on pas forcément l’utilité d’un conseil sur tel ou tel sujet. Certains le feront qu’une seule fois, mais d’autres te feront bien sentir que seule leur manière de fonctionner est la bonne et que en somme nous sommes des « looser » en matière d’éducation.

Nous vivons maintenant dans une société où il faut que tout aille vite, où tout est compet’ à fond la caisse, où nous n’avons plus le temps de dire ouf, où tout est enclin au jugement, à la critique et au négatif. Et où malheureusement  nous oublions l’essentiel, VIVRE. Laissons grandir nos enfants à leur rythme, soyons à leur écoute et bienveillant tout en leur donnant un cadre pour les accompagner. Et arrêtons avec toutes ces idées reçues. 

Voici un petit condensé de choses qui peuvent être entendu lorsque l’on a un enfant: 

« Ne Prends pas trop ton enfant dans tes bras, tu feras de lui un enfant capricieux ». N’oublions pas une chose, nous (les femmes) avons porté notre enfant durant 9 mois, je dis bien « PORTE » et il faudrait que du jour au lendemain il sache faire avec. Et que ce lien avec maman soit littéralement rompu.

«  Quand un bébé pleure, laisse le pleurer, il se fera les poumons comme ça. Tu verras tu en feras un capricieux et tu ne pourras plus avoir la paix». Le pleure chez un enfant est un besoin primaire. c’est son seul moyen de communication, bébé va pleurer pour vous dire qu’il a faim, qu’il a les fesses sales, ou quand bien même il veut peut être tout simplement un câlin. Si un enfant pleure c’est pour exprimer un besoin. Ce n’est pas anodin.

« ah là il pleure, mais attention ton bébé veut t’amadouer, il te teste » ou « tient là ne lui cède pas il te fait un caprice ». Effectivement un bébé de 2/ 6 mois et même plus a déjà conscience de ce que c’est qu’un caprice … Soyons réaliste quand même, et arrêtons de stigmatiser. il ne faut pas déconner quand même, un nourrisson ne fait pas de caprice.

Il en existe bien d’autres.

Il y a aussi les phrases telles que «les chiens ne font pas des chats » « au même âge son père ou sa mère était comme ça » N’oublions pas une chose nos enfants sont des êtres uniques, c’est un mélange de 2 individus. Il peut y avoir des traits, des apparences similaires mais l’enfant ne sera pas la copie conforme de son père ou de sa mère.

Petit condensé de phrases pour mettre la pression à un enfant

« Il a 1 an est ne marche toujours pas », « c’est bon il a 6 mois, il peut aller sur le pot » (aïe aïe …), « alors il fait ses nuits », « les dents ne sont toujours pas sorties »

Il faut se le dire que vous soyez futures ou de tout nouveaux parents vous ne dérogerez pas à la règle. Si il existe le moindre parent qui n’est pas subit ça qu’il se fasse connaitre. 

J’ai voulu écrire sur ce sujet car personnellement j’ai très mal vécu cet esprit très moralisateur et non bien bienveillant. Nous ne pouvons pas être d’accord sur tout, ce qui est normal, comme je l’ai dit juste avant nous sommes tous différents. Nous avons tous des façons de procéder. Ce que j’aimerai c’est que chacun respect les choix des autres. Que chacun apprenne à balayer devant sa porte avant de balayer devant celle des autres. Nous sommes les seules personnes à connaitre pour le mieux nos enfants. Nous vivons tout le temps avec eux. C’est notre vie. À partir du moment où il n’y a pas mis en danger de l’enfant, laissons la liberté aux gens de faire comme il leur semble bon de faire. Le parent parfait n’existe pas, l’enfant non plus.

Arrêtons de stigmatiser, de cataloguer, d’enfermer les gens dans des cases sans savoir. Pour exemple, notre fils était un bébé RGO, il pleurait du matin jusqu’au soir, au lieu que les personnes prennent le temps de comprendre ce qu’il avait, il a été catalogué de « braillard ». Je savais au fond de moi qu’il avait mal qu’il fallait trouvé une solution. J’ai cherché encore et encore. J’étais épuisée. Je me suis battue pour faire comprendre que mon fils ne faisait pas « semblant », qu’il ne « jouait » pas avec nous mais qu’il avait mal, qu’il avait besoin de nous.

Nous naissons parents le jour où notre premier enfant pointe le bout de son nez. Il n’existe pas de livre, nous apprenons, nous testons, nous faisons et nous ferons des erreurs.

Alors ce que je souhaite au travers de cet article c’est faire comprendre aux gens de se respecter, de respecter les manières de faire de chacun. 

 Personnellement nous n'avons jamais laisser pleurer nos enfants, nous sommes dans l'écoute, nous écoutons ses états d'âme, ses émotions, Notre fils a fait ses propres acquisitions tout seul. Il a appris à marcher tout seul, il nous a montré qu'il ne voulait plus de couches, il est allé sur le pot de lui même. Tout cela peu importe l'âge il a fait tout ça. Le principal c'est qu'il aille bien. Tout cela reste nos choix, la manière dont nous avons voulu faire les choses. C'est notre histoire et notre choix de vie.

Pour finir j’aurais juste un conseil à vous dire: Soyez la maman ou le papa que vous souhaitez être et ne soyez pas le parent que les autres aimeraient que vous soyez. Vous êtes les personnes qui connaissaient les mieux vos enfants.